par zelie » dim. 18 févr. 2018, 15:33
Un fait de la même veine est rapporté par Maria Simma, une mystique autrichienne.
Lors d'une avalanche, un jeune homme de moins de 20 ans (il me semble) meurt en portant secours aux victimes ensevelies. Ses parents sont doublement effondrés; il avait survécu à l'avalanche protégé dans sa maison, sa mère lui avait dit de ne pas sortir trop tôt, mais lui voulait aider ses voisins, se rendre utile tant qu'il y avait espoir de retrouver des survivants. Il part aider et meurt à son tour en déterrant des victimes. Cette mort leur semble trop injuste, après la joie qu'ils avaient eu de survivre au plus dangereux moment de l'avalanche.
Maria Simma explique que le point de vue spirituel prime sur tout autre au Ciel: ce jeune est mort parce qu'il se peut, qu'ensuite, au cours de sa vie, il devienne moins bon, fasse des choses ou ait des pensées qui l'éloignent de Dieu. En mourant ainsi, pur de corps et d'esprit et en se sacrifiant pour sauver ses concitoyens, il meurt en donnant sa vie, et dans l'autre vie, il en acquiert une gloire qu'il n'aurait jamais plus acquise à un autre moment de sa vie. Il s'est trouvé au moment de sa vie où il lui était spirituellement le plus propice de mourir, et c'est donc ce qu'il s'est passé.
On ne sait pas, avant d'être à notre tour au bord de la mort, les colloques divins qu'il peut y avoir entre une âme qui comprend que si elle fait un pas de plus c'est la mort et Dieu Notre Père qui se penche vers elle pour qu'elle tombe dans ses bras et sur son Coeur, et on ne peut pas ni juger ni préjuger de ces choses-là.
En ce qui concerne les enfants qui meurent jeunes, ils ne sont pas exempts de ces moments de prières si souvent décrits par les grands saints comme extatiques, où l'explication du saint finit souvent par "et j'en serais mort s'il n'y avait eu une grâce divine qui ne me maintienne en vie". L'âge physiologique n'a rien à voir avec l'âge spirituel. Il ne semble pas, toutefois, que ce fut le cas de Jacob.
Des parents d'enfants morts jeunes et en odeur de sainteté, -particulièrement aux USA, qui sont beaucoup plus décomplexés que nous sur ce type de sujet-, rapportent que leur enfant leur disait lors de l'agonie que leur mission était ailleurs qu'ici, qu'il avait beaucoup à faire mais pas sur terre, avec un discours simple et limpide bien qu'il ne soit pas possible de préciser vraiment de quelle mission il parlait.
Par ailleurs, -même si l'agonie d'un enfant reste quelque chose de douloureux dans nos sociétés modernes- , la mort subite ou rapide peut les toucher autant que les adultes. Nombre d'enfants meurent d'attaques cérébrales diverses (ou autre causes rapides) en l'espace de quelques minutes, devant des parents médusés qui sont loin de comprendre ce qu'il se passe, et ces enfants sont athées, ignorants et ne recourent pas à la prière à cet instant.
Dans le cas de Jacob, s'il est mort en priant, cela ne peut pas lui être ni retiré ni dommageable, mais on pourrait penser que de là à prouver que c'est nécessairement un marqueur d'une chose extraordinaire, il n'y a que Dieu pour le dire. Bien qu'on le lui souhaite, évidemment, car on n'imagine pas que Dieu soit insensible à la prière d'un enfant. Mais il est peut-être mort d'une cause rapide qui l'aurait de toute façon emporté, prière ou pas, baptême ou pas.
Mais au delà de toutes ces considérations, ce qui est remarquable dans la façon dont les choses se sont passées pour lui, c'est le fait qu'issu d'une famille non priante il est mort d'une façon qui semble avoir révélé la présence de Dieu à sa mère. Cela rejoint ce qu'en expliquait Betty Jean Eadie dans son livre "dans les bras de la lumière", qui relate sa NDE, assez exceptionnelle. (BJ Eadie est mormonne*). Elle expliquait que là où elle a rencontré ses "guides", quelque part au Ciel dirons-nous, il lui a été expliqué la chose suivante: au Ciel, donner sa vie terrestre pour aider un seul de ses proches à se rapprocher de Dieu est l'une des plus belles choses que l'on puisse faire, et c'est vécu comme une évidence. Par sa mort, envoyer un signe à ses parents pour que d'incroyants ils deviennent croyants tient tout à fait la route. Et en cela ça rejoint l'aspect spirituel de l'utilité de la mort à cet instant-là que décrivait Maria Simma, à la différence que cette mort-là ne sert pas qu'à soi, mais aussi à une autre personne. Personnellement c'est là que je placerais le sens de la mort de Jacob.
Que Dieu garde et bénisse toutes vos familles.
*Betty Jean Eadie est mormonne, elle a donc donné témoignage de ce qu'elle a compris de ce qu'elle a vu et entendu, même si sa sincérité ne semble pas faire de doute. Comme toutes les expériences privées, elle a ses limites habituelles.
Un fait de la même veine est rapporté par Maria Simma, une mystique autrichienne.
Lors d'une avalanche, un jeune homme de moins de 20 ans (il me semble) meurt en portant secours aux victimes ensevelies. Ses parents sont doublement effondrés; il avait survécu à l'avalanche protégé dans sa maison, sa mère lui avait dit de ne pas sortir trop tôt, mais lui voulait aider ses voisins, se rendre utile tant qu'il y avait espoir de retrouver des survivants. Il part aider et meurt à son tour en déterrant des victimes. Cette mort leur semble trop injuste, après la joie qu'ils avaient eu de survivre au plus dangereux moment de l'avalanche.
Maria Simma explique que le point de vue spirituel prime sur tout autre au Ciel: ce jeune est mort parce qu'il se peut, qu'ensuite, au cours de sa vie, il devienne moins bon, fasse des choses ou ait des pensées qui l'éloignent de Dieu. En mourant ainsi, pur de corps et d'esprit et en se sacrifiant pour sauver ses concitoyens, il meurt en donnant sa vie, et dans l'autre vie, il en acquiert une gloire qu'il n'aurait jamais plus acquise à un autre moment de sa vie. Il s'est trouvé au moment de sa vie où il lui était spirituellement le plus propice de mourir, et c'est donc ce qu'il s'est passé.
On ne sait pas, avant d'être à notre tour au bord de la mort, les colloques divins qu'il peut y avoir entre une âme qui comprend que si elle fait un pas de plus c'est la mort et Dieu Notre Père qui se penche vers elle pour qu'elle tombe dans ses bras et sur son Coeur, et on ne peut pas ni juger ni préjuger de ces choses-là.
En ce qui concerne les enfants qui meurent jeunes, ils ne sont pas exempts de ces moments de prières si souvent décrits par les grands saints comme extatiques, où l'explication du saint finit souvent par "et j'en serais mort s'il n'y avait eu une grâce divine qui ne me maintienne en vie". L'âge physiologique n'a rien à voir avec l'âge spirituel. Il ne semble pas, toutefois, que ce fut le cas de Jacob.
Des parents d'enfants morts jeunes et en odeur de sainteté, -particulièrement aux USA, qui sont beaucoup plus décomplexés que nous sur ce type de sujet-, rapportent que leur enfant leur disait lors de l'agonie que leur mission était ailleurs qu'ici, qu'il avait beaucoup à faire mais pas sur terre, avec un discours simple et limpide bien qu'il ne soit pas possible de préciser vraiment de quelle mission il parlait.
Par ailleurs, -même si l'agonie d'un enfant reste quelque chose de douloureux dans nos sociétés modernes- , la mort subite ou rapide peut les toucher autant que les adultes. Nombre d'enfants meurent d'attaques cérébrales diverses (ou autre causes rapides) en l'espace de quelques minutes, devant des parents médusés qui sont loin de comprendre ce qu'il se passe, et ces enfants sont athées, ignorants et ne recourent pas à la prière à cet instant.
Dans le cas de Jacob, s'il est mort en priant, cela ne peut pas lui être ni retiré ni dommageable, mais on pourrait penser que de là à prouver que c'est nécessairement un marqueur d'une chose extraordinaire, il n'y a que Dieu pour le dire. Bien qu'on le lui souhaite, évidemment, car on n'imagine pas que Dieu soit insensible à la prière d'un enfant. Mais il est peut-être mort d'une cause rapide qui l'aurait de toute façon emporté, prière ou pas, baptême ou pas.
Mais au delà de toutes ces considérations, ce qui est remarquable dans la façon dont les choses se sont passées pour lui, c'est le fait qu'issu d'une famille non priante il est mort d'une façon qui semble avoir révélé la présence de Dieu à sa mère. Cela rejoint ce qu'en expliquait Betty Jean Eadie dans son livre "dans les bras de la lumière", qui relate sa NDE, assez exceptionnelle. (BJ Eadie est mormonne*). Elle expliquait que là où elle a rencontré ses "guides", quelque part au Ciel dirons-nous, il lui a été expliqué la chose suivante: au Ciel, donner sa vie terrestre pour aider un seul de ses proches à se rapprocher de Dieu est l'une des plus belles choses que l'on puisse faire, et c'est vécu comme une évidence. Par sa mort, envoyer un signe à ses parents pour que d'incroyants ils deviennent croyants tient tout à fait la route. Et en cela ça rejoint l'aspect spirituel de l'utilité de la mort à cet instant-là que décrivait Maria Simma, à la différence que cette mort-là ne sert pas qu'à soi, mais aussi à une autre personne. Personnellement c'est là que je placerais le sens de la mort de Jacob.
Que Dieu garde et bénisse toutes vos familles.
*Betty Jean Eadie est mormonne, elle a donc donné témoignage de ce qu'elle a compris de ce qu'elle a vu et entendu, même si sa sincérité ne semble pas faire de doute. Comme toutes les expériences privées, elle a ses limites habituelles.